La casemate des SS

Après l'échec de la Wehrmacht devant MOSCOU, les troupes allemandes refluent de plusieurs centaines de kilomètres sur tous les fronts. Mais la machine est trop solide pour casser complètement. De tous côtés, les contre-offensives se préparent et des colonnes de matériel, de munitions, de carburant, sillonnent les territoires conquis pour alimenter les combattants.
Sur ces territoires, les partisans veillent aussi, et attaquent à outrance. Mais pour combattre ces partisans, il y a les Einsatz Gruppen commandés par des S.S. Et parmi eux, un certain Obersturmführer Karl Dreich...
LA CASEMATE DES S.S.
La neige était rouge de sang. Les cadavres
étaient encore là, raides, figés par le froid de la mort et de l'hiver dans des postures grotesques. Pas un seul habitant du village n'avait échappé.
- A Borosk, c'est lui aussi ? demanda Nicolas Machievitch.
- A Borosk, à Rudnya, à Dorogobouj... partout où il y a eu un massacre de cette sorte, c'est lui.
Les partisans serrèrent les poings.
- Il faut avoir sa peau ! dit Tania. Ils approuvèrent tous.
- Nous l'aurons ! articula Kostia.

Source : Gerfaut